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abbaye saint maur - Page 5

  • Bleurville (88) : Fête de saint Maur, patron secondaire de la paroisse

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    Reliquaires des SS. Bathaire & Attalein (17e-19e s.).

    Reliques vénérées lors de la messe de la Saint-Maur jusqu'au début des années 1990.


    Ce 15 janvier, l'Eglise fait mémoire de saint Maur. Notre saint est aussi le patron secondaire de la paroisse de Bleurville (saint Pierre-aux-Liens étant le patron de la paroisse). L'ancienne église abbatiale bénédictine du village, fondée au XIe siècle, était dédiée au disciple de saint Benoît.

    vosges,bleurville,saint maur,abbaye saint maur,reliques,bathaire,attaleinLes Répons suivants sont extraits de l'Office monastique de saint Maur :

    R/. Maur confié dès sa plus tendre enfance, par son père Eutychius, à saint Benoît, pour être élevé dans la solitude de Sublac, reproduisit, par une imitation fidèle, les vertus de son maître : * Et devint semblable à lui. V/. Il considéra et fit selon l’exemplaire qui lui fut montré sur la montagne ; * Et il devint semblable à lui.

    R/. Placide étant tombé dans le lac, Maur vole à son secours, porté sur les eaux par l’Esprit du Seigneur : * Quand il obéit sans délai au commandement de son Père. V/. Les grandes eaux ne purent éteindre sa charité, ni les fleuves l’engloutir ; * Quand il obéit.

    R/. Saint Benoît envoie dans les Gaules Maur, son disciple le plus chéri : * Et consent à être privé d’une grande consolation pour procurer le salut du prochain. V/. La charité est bénigne ; elle ne cherche point ce qui est pour elle, mais ce qui est pour Jésus-Christ ; * Et consent.

    R/. Maur, ravi en Dieu, aperçut une voie étincelante de mille flambeaux, par laquelle Benoît montait dans la gloire : * Pour l’éternité, à jamais.V/. Le sentier des justes s’avance comme une lumière brillante, et va croissant jusqu’au jour parfait ; * Pour l’éternité, à jamais.

    R/. Les fleuves de sagesse que Maur avait puisés au sein du bienheureux Benoît, il les répand sur les Gaules : * Et c’est au milieu des lis de France qu’il plante les rejetons de son Ordre sacré. V/. Semblable à un ruisseau sorti d’un fleuve, il a arrosé le jardin qu’il a planté ; * Et c’est au milieu.

    R/. Le très chrétien Roi des Francs vint au monastère, pour écouter la sagesse du nouveau Salomon : * Et il mit à ses pieds la pourpre royale.V/. Comme il était humble à ses propres yeux, le Seigneur le glorifia en la présence des rois ; * Et il mit à ses pieds.

    R/. Deux ans avant sa mort, il entra dans le silence, séparé des hommes, * Et seul, il habita avec lui-même sous les yeux du témoin céleste. V/.Il prépara son cœur, et, en présence du Seigneur, il sanctifia son âme ; * Et seul.

    R/. La plus grande partie des frères qui militaient sous .Maur leur chef, avertie d’une mort prochaine par un Ange, soutint avec le démon son dernier combat : * Et succombant glorieusement dans la lutte, mérita les triomphes célestes. V/. Maur a combattu le bon combat, il a achevé sa course, il a gardé la foi ; * Et succombant.

    R/. Ayant servi soixante ans dans la milice sacrée, sa mort étant proche, il voulut être porté au pied des autels, pour répandre, en présence du Seigneur, sa prière et son âme, disant : * Mon âme haletante défaille dans le sanctuaire du Seigneur V/. Vos autels , Seigneur des armées, mon Roi et mon Dieu ! * Mon âme haletante.

    R/. Étendu dans l’Église sur un cilice, il passa, de la maison de prière, au lieu du tabernacle admirable, à la maison de Dieu : * Pour lequel il brûlait d’un ardent amour. V/. Car il était dans l’angoisse, désirant voir briser ses liens, et être avec Jésus-Christ ; * Pour lequel il brûlait.


    [source : www.introibo.fr / cliché : saint Maur représenté sur une porte de la basilique Saint-Epvre de Nancy]

  • Bleurville (88) : une saison en pente douce à l'abbaye Saint-Maur

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    [Vosges Matin]

  • Bleurville (88) : des voix pour le patrimoine

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    [Vosges Matin]

  • Journées du Patrimoine en Saône Vosgienne

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  • Bleurville (88) : fraîcheur musicale à l'abbaye Saint-Maur avec le trio Molto Vivo

    Le trio bélarusse et géorgien « Molto Vivo » était l’invité, pour la deuxième année consécutive, des Amis de Saint-Maur. Des airs venus de froid pour après-midi caniculaire…

     

    St-Maur Molto Vivo_19.08.12 004.jpgSi cette formation musicale est installée à Remiremont, il n’en reste pas moins vrai que leur accent trahis des attaches situées beaucoup plus à l’est de l’Europe : la violoniste Nelly Matchabeli, native de Tbilisi, en Géorgie, co-soliste à l’opéra de Géorgie, est soliste à l’orchestre symphonique de Saint-Dié-des-Vosges. La pianiste Natalia Hurava, originaire de Biélorussie, est soliste dans plusieurs formations de musique de chambre, et Pilip Hurau, au basson, nous vient de Brest, en Biélorussie.

     

    Le sympathique et talentueux trio « Molto Vivo » a encore su séduire les mélomanes qui avaient bravé l’atmosphère caniculaire pour rejoindre la fraîcheur – toute relative – de la nef de l’abbatiale romane. La charmante Natalia Hurava avait concocté un programme enlevé avec des sonorités venues à la fois de Russie mais aussi d’Amérique du Sud, faisant souffler le chaud et le froid pour le plus grand plaisir du public. Mais les grands classiques ne furent pas oubliés : la Cantate de Bach et la Danse hongroise de Brahms ouvrirent avec splendeur les deux parties du concert. Le trio, alternant la composition instrumentale autour du piano, a magnifiquement restitué les œuvres des compositeurs russes tels que Rêverie de Tchaïkovsky ou la Fantasia ou le Concertino en ré mineur de Portnoff ainsi qu’une Chanson lyrique pour basson et piano de Pojlakov.

     

    St-Maur Molto Vivo_19.08.12 003.jpgLa seconde partie était dédiée à des compositeurs contemporains apportant fraîcheur et rythme dans la torpeur de cet après-midi d’été. La Cumparsita, air de tango uruguayen-argentin, de Gerardo Matos Rodríguez donna des envies de pas de danse au public. Le programme se déroulait ensuite avec une pièce de comédie musicale de l’américain Jérôme Kern, disciple de George Gershwin, et deux œuvres de ragtime du pianiste afro-américain Scott Joplin ; la musicalité, le talent et son importance dans l’histoire du ragtime et de la musique américaine font que Scott Joplin demeure le plus connu des compositeurs de ragtime.

     

    Le concert s’est achevé sous un tonnerre d’applaudissement. Après le rappel de la salle, notre trio interpréta un extrait de l’Heure exquise de l’opérette la Veuve joyeuse de Franz Lehar. « Molto Vivo », une formation talentueuse qui a transmis avec chaleur et passion la profondeur et la richesse de ces créations musicales largement appréciées par l’assistance. Et pour le renom de Saint-Maur qui n’a pas a rougir de sa programmation estivale !

     

    ‡ L'abbaye Saint-Maur est ouverte jusqu’au 31 août, du jeudi au dimanche de 14h00 à 18h00. Prochaine animation : concert de la chorale « Les voix de Sagona » dimanche 16 septembre à 16h00.

  • Bleurville (88) : le patrimoine dévoilé lors des Journées du Patrimoine

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  • Abbaye Saint-Maur de Bleurville : concert du trio Molto Vivo dimanche 19 août

     

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    Le trio Molto Vivo en concert à Saint-Maur en 2011 [cliché © H&PB]

     

     

    Le trio romarimontain « Molto Vivo » se produira pour la deuxième fois à l’abbaye Saint-Maur dimanche 19 août à 16h00.

     

    L’ensemble musical a été créé en 2009 et se produit régulièrement dans les Vosges et dans toute la Lorraine. La formation est composé de Nelly Matchabeli, violoniste, premier prix du Conservatoire supérieur de Tbilisi (Géorgie), co-soliste à l’opéra de Géorgie et soliste à l’orchestre symphonique de Saint-Dié-des-Vosges ; Natalia Hurava, pianiste, premier prix du Conservatoire de Minsk (Biélorussie) et soliste dans plusieurs formations de musique de chambre ; Pilip Hurau, basson, formé au Conservatoire municipal et régional de musique de Brest (Biélorussie) et au Conservatoire d’Epinal.

     

    Le trio « Molto Vivo » séduira les mélomanes avec un programme sympathique et enlevé proposant des œuvres des XVIIIe, XIXe et XXe siècles avec notamment des œuvres de Bach, Tchaïkovsky, Portnoff, Massenet, Monti, Rodriguez, Joplin…

     

    Libre participation aux frais.

  • Bleurville (88) : des images pour petits et grands à l'abbaye Saint-Maur

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    [Vosges Matin]

  • Bleurville : hommage grégorien à Jehanne d'Arc à l'abbaye Saint-Maur

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    [Vosges Matin]

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    Le trio grégorien franc-comtois à l'abbaye de Bleurville [cliché © H&PB]

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    Lors du concert en l'abbatiale Saint-Maur [cliché © H&PB]

  • "Au Pays des belles images" à l'abbaye de Bleurville

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    [L'Abeille des Vosges]

  • Abbaye de Bleurville : concert grégorien dimanche 29 juillet

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    Le trio grégorien de Luxeuil-les-Bains.

     

    Concert de chants grégoriens en l'honneur de Sainte Jeanne d'Arc pour son 6ème centenaire

    Dimanche 29 juillet 2012 à 16h00

    en l'abbatiale Saint-Maur de Bleurville

    Roland Muhlmeyer, baryton soliste

    Emilie Aeby, flûtiste

    Marcel Guignard, comédien récitant

     

    Libre participation aux frais.

  • Le patrimoine de Bleurville dévoilé

    Marie-Madeleine Boulian et Dominique Granget, guides bénévoles de l’association de découverte du Pays des Trois Provinces, ont parcouru le village avec un petit groupe de curieux à la découverte du riche patrimoine.

     

    Visite Bleurville ADP3P.JPGLe hasard a rassemblé sur le parvis de l’église Saint-Pierre-aux-Liens des messins, des picards, des francs-comtois et… un lamarchois. Face à l’ancien presbytère d’allure très XVIIIe siècle mais transformé en 1830, l’église paroissiale, de style gothique flamboyant, a révélé son riche mobilier et sa statuaire XVIe-XVIIe siècles et en particulier un retable aux Douze Apôtres et un Couronnement de la Vierge du XVIe siècle. Sur la tour-porche, reconstruite entre 1788 et 1791, notre guide fait remarquer, au-dessus du portail, le triangle trinitaire qui est également un symbole adopté par la franc-maçonnerie. Dans la rue de l’église, nos visiteurs d’un jour admire une maison qui présente des décors de façade Renaissance puis, rue Bezout, un superbe lavoir XIXe qui conserve une belle charpente et, autour du grand bassin, de curieux crochets destinés à tordre les draps. A quelques pas de là, une ancienne ferme des XVIe-XVIIe siècle, malheureusement à l’état de ruine, possède encore sa tourelle extérieure assez bien conservée, enchâssée dans la verdure.

     

    La visite de la cité se poursuit avec de nombreux autres lavoirs et fontaines et de belles façades de fermes anciennes des XVIIIe et XIXe siècles avant d’arriver au Chêne des Saints, sur l’ancienne voie romaine qui menait à Darney. Notre vénérable chêne, planté fin XVIe-début XVIIe, a pris la suite d’une chapelle où furent déposés au Xe siècle les restes des martyrs comtois Berthaire et Athalin ; ces corps saints furent subtilisés nuitamment à nos voisins francs-comtois, à Menoux, sur les terres de l’abbaye de Faverney.

     

    Visite Bleurville ADP3P 01.JPGAprès que Dominique Granget eut guidé le groupe sur le site d’une ancienne carrière, tous se retrouvèrent à l’abbaye Saint-Maur pour une visite de la crypte carolingienne, le musée lapidaire ainsi que celui de la piété populaire où nos touristes apprécièrent la remarquable collection de bénitiers de chevet. Ils s’attardèrent également longuement autour de l’exposition temporaire installée dans la nef de l’abbatiale et consacrée à l’imagerie populaire en Lorraine. Petite incursion encore dans le jardin monastique de poche qui ne manque pas de charme… même sous quelques gouttes !

     

    A l’issue de la visite, la collation était offerte dans la cuisine de l’ancien prieuré bénédictin, propriété de l’association des Amis de Saint-Maur, par Lucienne et Claude Thomas. Plus de dix siècles d’histoire résumés en un après-midi pour le plus grand plaisir de ces amateurs de patrimoine.

     

    [clichés © M.-M. Boulian]

  • Voyage au Pays des belles images à l’abbaye de Bleurville

    L’exposition de l’été à l’abbaye Saint-Maur, consacrée à l’imagerie populaire, a été inaugurée en présence de Jean-Marie Cuny, collectionneur spécialiste des belles images.

     

    Inauguration expo st-maur_07.07.12 015.jpgPour ce vernissage, Alain Beaugrand, le président des Amis de Saint-Maur, avait invité Jean-Marie Cuny, ancien libraire nancéien, animateur de La Nouvelle revue lorraine et, surtout, collectionneur et spécialiste de l’imagerie populaire en Lorraine.

     

    « Cette exceptionnelle rétrospective n’aura pu avoir lieu sans la collaboration active de Jean-Marie Cuny qui a tout de suite mis à notre disposition l’ensemble de sa collection » précise d’emblée le président Beaugrand. Et d’insister sur la remarquable qualité et variété des pièces exposées dont les plus anciennes datent de 1845 : elles proviennent bien sûr de l’imagerie Pellerin d’Epinal, mais aussi des ateliers de Jarville-la-Malgrange, Metz et Pont-à-Mousson. Ces centres de production d’images connurent leur plein développement au 19ème siècle. Seule aujourd’hui, l’imagerie d’Epinal poursuit cette activité.

     

    Inauguration expo st-maur_07.07.12 008.jpg« Nous avons souhaité présenter un vaste panorama des thématiques éditées par ces ateliers lorrains : cela va de la religion, avec la vie des saints, les sacrements, les dogmes, à la vie militaire dans les tranchées en passant par les batailles napoléoniennes, les chansons populaires et comptines enfantines ou les scènes de la vie quotidienne du village » précise Alain Beaugrand. « On aurait pu aussi choisir de présenter un thème précis comme celui du Juif errant qui fournirait une exposition à lui tout seul » poursuit-il.

     

    Jean-Marie Cuny aborda succinctement les aspects techniques de l’impression des images en retraçant les différents modes d’impression : le bois gravé, la lithographie, l’offset… Et présenta à des invités étonnés des pièces rarissimes comme une pierre lithographique qui servi à imprimer en 1971 la couverture de son premier livre sur la cuisine lorraine, ou un bois gravé du 19ème siècle reproduisant un saint Nicolas, ou encore un cliché typographique. De multiples questions permirent à notre aimable collectionneur de préciser maints aspects de cet art de l’impression qui connu son apogée avant la Grande Guerre, notamment avec la diffusion de ces images dans toute la France par les « chamagnons », colporteurs originaires de Chamagne.

     

    Inauguration expo st-maur_07.07.12 033.jpgLe président Beaugrand salua enfin les – trop rares – bénévoles qui ont contribué à la mise en place de l’exposition et à l’entretien du site avant de partager un sympathique verre de l’amitié devant l’abbatiale.

     

    Rappelons que l’exposition « Au Pays des belles images » est visible à l’abbatiale Saint-Maur jusqu’au 31 août, du jeudi au dimanche inclus, de 14h à 18h.

     

    Prochaine animation à l’abbaye de Bleurville : concert «  Heures grégoriennes en l’honneur du 6ème centenaire de Jeanne d’Arc » avec un trio grégorien de Luxeuil-les-Bains, dimanche 29 juillet à 16h.

     

     

    [clichés © H&PB]

  • Bleurville : exposition "Au Pays des belles images" à l'abbaye Saint-Maur

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  • Bleurville : l'expo' "Au Pays des belles images" à l'abbaye Saint-Maur

     

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    L’ancienne abbatiale bénédictine Saint-Maur de Bleurville accueille du 1er juillet au 16 septembre une remarquable rétrospective d’images populaires des 19ème et début 20ème siècles, issues des plus grands ateliers lorrains (Epinal, Metz, Jarville…).
     
    JMC_imagerie_2012 003.jpgRéunies grâce au concours de M. Jean-Marie Cuny, ancien libraire, historien de la Lorraine, collectionneur et animateur de La Nouvelle revue lorraine, ces belles images du temps passé nous feront revivre les grands événements de l’histoire de France. Elles revisiteront également la vie religieuse, les principes moraux, les traditions, les chansons populaires et enfantines, la vie militaire… Cette présentation est agréablement complétée par l’exposition « Par des contes d’ogre et de fée » prêtée par le service des Archives départementales des Vosges.
     
    L’abbaye Saint-Maur est ouverte du jeudi au dimanche, de 14h00 à 18h00.
     
    Rappelons que le monastère bénédictin de Bleurville a été fondé vers 1030 et que son église abbatiale fut consacrée en 1050 par l'ancien évêque de Toul et pape Léon IX. Transformée en remise agricole à la Révolution, l'abbatiale fait l'objet d'une restauration depuis 1974.

  • Saône Lorraine : un été sous le signe de la culture et du divertissement

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    [Vosges Matin]

  • Bleurville : disparition d'Henri Gaillac, un ami du patrimoine bleurvillois

    Nous apprenons le décès d'Henri Gaillac, survenu le 20 décembre 2011 à Bagneux (Hauts-de-Seine), à l'âge de 91 ans.

    S3010034.JPGIssu d'une vieille famille de Bleurville, il avait effectué toute sa carrière dans la magistrature. Il fut conseiller à la Cour de cassation, inspecteur de l'éducation surveillée et enseignant en criminologie en région parisienne. Henri Gaillac s'était particulièrement intéressé au rapport entre l'action éducative et l'action répressive accordées à l'enfance délinquante. Il était l'auteur de l’ouvrage de référence sur la justice et l’enfermement des enfants : Les maisons de correction, 1830-1945. Henri Gaillac était officier de la Légion d'Honneur. Il assura également pendant plusieurs années la présidence de la section de la Ligue des Droits de l'Homme de Bagneux.

    Très attaché à leur village vosgien, Monsieur et Madame Gaillac y possédaient une maison de famille dans laquelle ils passèrent une grande partie de l'année une fois l'heure de la retraite sonnée. Chrétien et pratiquant simplement sa foi, il participait à la vie de la paroisse en assistant régulièrement aux messes dominicales.

    Henri Gaillac était membre de l'association des Amis de Saint-Maur de Bleurville, qui oeuvre à la sauvegarde de l'ancienne abbaye bénédictine locale, et était passionné par l'histoire de Bleurville dont ses ancêtres avaient grandement contribué à écrire les plus belles pages du XIXe siècle. Il était surtout très apprécié par les habitants du village pour sa grande courtoisie et son affabilité.

    Ses obsèques religieuses ont été célébrées mardi 27 décembre en l'église Sainte-Monique de Bagneux, suivies de l'inhumation au cimetière communal de la ville.

    Les Amis de Saint-Maur présentent leurs plus sincères condoléances à la famille d'Henri Gaillac.

    RIP.

    [cliché : Henri Gaillac, à droite, au côté de Marcel Bisval, ancien maire de Bleurville, en 2006 lors d'une inauguration à l'abbaye Saint-Maur de Bleurville]

  • Bleurville : L'Echo de la Forêt résonne sous les voûtes de l'abbaye

    Pour sa dernière animation de la saison, Les Amis de Saint-Maur avaient invité la chorale L’Echo de la Forêt, de Darney. Final en musique sous les voûtes de l’abbatiale romane.

     

    vosges,bleurville,abbaye saint maur,l'echo de la foret,darney,abbé andré simoninEn préambule du concert, nos choristes placés sous la direction de Jean-Michel Géhin, au piano, ont dédié une pièce de leur programme à l’abbé André Simonin, récemment disparu : il fut en effet directeur de la formation darnéenne durant quatre années et fit connaître L’Echo de la Forêt dans toute la région et au-delà, jusqu’en République tchèque. Il enrichit considérablement le répertoire en y intégrant des œuvres classiques religieuses et profanes certes, mais aussi des chants humoristiques et même des chansons à boire ! Car notre curé n’était pas dénué d’humour. Un concert lui sera particulièrement consacré en fin d’année.

     

    Et puis les mélomanes, venus nombreux, purent apprécier le répertoire éclectique de cette chorale locale qui se distingue tout particulièrement dans l’interprétation de pièces religieuses comme le Cantate domino ou le Pie Jesus domine. Une place de choix fut faite à Mozart qui mit l’amour en musique de façon divine et que nos choristes ont su restituer de manière aussi divine avec des alternances entre chœurs féminin et masculin. La chorale fit aussi voyager le public avec des musiques de films comme 1492 Christophe Colomb, ou des pièces italiennes, pièces enjouées et bien enlevées qui recueillirent des salves d’applaudissements.

     

    En seconde partie, des interprétations nettement plus contemporaines avec de la variété française, toujours présentées avec humour par François Poisson, ont enveloppé l’assistance d’airs bien connus de Reggiani, Ferrat, Barbara, Brel, Montand, Joe Dassin ou Dany Brian : Le barbier de Belleville, Aimer à perdre la raison, L’aigle noir, Amsterdam, L’Amérique, Les Grands Boulevards, Petit tour à Rome et Qu’est-ce qu’on attend pour être heureux qui clôtura sympathiquement le concert. Question bonheur, les élèves de Jean-Michel Géhin ont su en donner une bonne dose en cet après-midi musical qui ferme en beauté cette 38ème saison à l’abbaye Saint-Maur. Le public ne s’y est pas trompé en saluant leur belle prestation d’applaudissements nourris.

     

    Le président des Amis de Saint-Maur remercie tous les acteurs des animations de la saison estivale, membre de l’association et extérieurs, sans qui rien n’aurait été possible. Les Amis de Saint-Maur réfléchissent d’ores et déjà à la programmation 2012.

  • Bleurville : la Société d'Histoire de Nancy en visite à l'abbaye Saint-Maur

    La Société d’Histoire de Nancy organisait ce week-end un circuit des églises romanes vosgiennes. Un passage par Bleurville s’imposait.

     

    lorraine,vosges,bleurville,nancy,société d'histoire de nancy,abbaye saint maur,jacques bonnechoseC’est un groupe d’une quarantaine de membres de la Société d’Histoire de Nancy qui a participé à ce circuit de découverte de l’art roman dans l’Ouest vosgien. Le programme, concocté par l’abbé Jacques Bonnechose, responsable des activités culturelles de l’association nancéienne, les a conduit à Autreville, Pompierre, Rozières-sur-Mouzon, Bleurville, Relanges et Vomécourt-sur-Madon.

     

    « Les Vosges possèdent de nombreuses églises romanes dignes d’intérêt et l’abbatiale de Bleurville fait partie des sites que je souhaitais faire découvrir à nos adhérents » précise l’abbé Bonnechose.

     

    C’est sous la conduite d'Alain Beaugrand, président des Amis de Saint-Maur, que nos Nancéiens ont pris connaissance de l’histoire du monastère bénédictin et, surtout, des particularités architecturales de l’ancienne abbatiale. Les amateurs d’art ont été émerveillés en découvrant la beauté d’une simplicité toute primitive de la crypte, dont la symbolique des colonnes rondes, carrées et octogonales a été expliquée avec érudition par l’abbé Bonnechose.

     

    Le président Beaugrand a rappelé la proximité architecturale de l’abbatiale de Bleurville avec l’église prieurale de Froville, en Meurthe-et-Moselle, et l’abbatiale de Faverney, en Haute-Saône, toutes trois construites dans le deuxième quart du IXe siècle et dont la particularité de la nef est de posséder des piliers alternativement ronds et carrés.

     

    Le musée de la piété populaire installé dans l’ancien logis prieural a également réussi à capter toute l’attention de nos visiteurs et la splendide collection de bénitiers de chevet a suscité de nombreuses questions.

     

    Nos Nancéiens ont finalement quitté Saint-Maur enchantés d’avoir découvert un véritable joyau de l’art roman primitif en Lorraine.

  • Bleurville : concert de chant choral à l'abbaye dimanche 11 septembre

    Dimanche 11 septembre à 15h00 en l'abbatiale Saint-Maur de Bleurville, la chorale L'Echo de la Forêt donnera un concert sous la direction de Jean-Michel Géhin, pianiste, organiste, compositeur et chef de choeur.

     

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    L'Echo de la Forêt lors d'un concert en la basilique de Mattaincourt, 2011 (cliché M. Bisval).

     

    Un programme varié sera proposé au public : des oeuvres classiques ou sacrées de Haendel, Gounod, Mozart et Vangelis, mais aussi des compositions contemporaines de Jean Ferrat, Barbara, Charles Aznavour, Tri Yann ou Dany Brian.

    Entrée libre. Une quête sera faite au profit de la restauration de l'ancienne abbaye bénédictine.

  • Abbaye de Bleurville : concert de l'Echo de la Forêt le 11 septembre

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  • Bleurville : à la table des ducs de Lorraine à l'abbaye Saint-Maur

    Pour clore le cycle des conférences à l’abbaye Saint-Maur, Marie-Françoise Michel, historienne et membre de Saône Lorraine, a invité l’assistance à partager les repas des ducs de Lorraine. Bon appétit !

     

    lorraine,vosges,bleurville,abbaye saint maur,marie françoise michel,gastronomie,cuisine,ducsNotre conférencière a dédié sa causerie à Jeanne Labarge, décédée récemment, qui fut très impliquée, avec son mari Jean, dans le sauvetage de l’abbaye de Bleurville. Puis Marie-Françoise Michel a invité le public à s’asseoir autour de la table de banquet des ducs et grands de Lorraine durant le Moyen Âge, la gastronomie du XVIIIe siècle lorrain est déjà bien connue grâce aux études qui se sont penchées sur le règne de Stanislas. C’est surtout grâce à Taillevent et à son ouvrage « Le Viandier » que nous connaissons assez bien comment se nourrissaient nos ducs. « On mange beaucoup à la cour de Lorraine, car manger en grande quantité est le symbole du pouvoir » insiste Marie-Françoise Michel. Si les légumes étaient plutôt réservés au petit peuple, viandes, gibiers et épices étaient très appréciés par la noblesse lorraine.

     

    Les banquets ducaux étaient soumis à un cérémonial particulier : les archives conservent la trace de banquets organisés pour des baptêmes, des mariages ou des funérailles qui pouvaient durer 8 jours avec plusieurs services (ou menus) gargantuesques. « Le premier banquet dont on conserve la description est celui qui se déroula à Gombervaux, en Meuse, en 1367 : il réunit le roi de France Charles V, Robert de Bar et Jean de Lorraine » souligne la conférencière. Ce fut profusion de victuailles : sangliers, poussins, lièvres, oies, paons, cygnes, perdrix, chapons gras bouillis, pâtés de merles, pigeons au sucre, desserts, fromages. Au XIVe siècle, le pâté de truite était fort apprécié des ducs de Bar. Lors des obsèques d’une duchesse au moment du Carême, on prépara un banquet avec 3000 carpes et autant de grenouilles et des quantités de poissons que l’on fit venir des ports français.

     

    Pour l’organisation de tels repas, nos ducs disposaient d’un personnel de bouche pléthorique : le duc René II avait ainsi 150 personnes au service de la cuisine !

     

    « La cuisine des ducs de Lorraine subira les influences à la fois méditerranéennes avec la consommation du pain, du vin et de l’huile, et germaniques avec les viandes et le gibier. L’Eglise unifiera les pratiques alimentaires avec le calendrier liturgique » note Marie-Françoise Michel. C’est aussi à la cour des ducs de Lorraine que l’on fit quelques inventions culinaires : la quiche serait née sous Charles III (on parlait alors de « cogreluche »), les bouchées à la reine seraient dues à la reine Elisabeth Charlotte de Lorraine, épouse de Léopold Ier, et les fameuses madeleines et le baba au rhum sont nés dans les fourneaux de Stanislas !

     

    Bref, une conférence qui a mis l’eau à la bouche des convives en attendant la prochaine animation à l’abbaye de Bleurville avec le concert de la chorale L’Echo de la Forêt dimanche 11 septembre à 15h00.

  • Abbaye Saint-Maur de Bleurville : "La gastronomie à la Cour de Lorraine"

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  • Abbaye Saint-Maur de Bleurville : "Les faïenceries vosgiennes au XVIIIe siècle"

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  • Abbaye Saint-Maur de Bleurville : faïences et bénitiers de chevet

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  • Abbaye Saint-Maur de Bleurville : job d'été et leçons d'histoire

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  • Bleurville : époustouflant trio Molto Vivo à l’abbaye Saint-Maur

    Les Amis de Saint-Maur de Bleurville ont ouvert avec brio la 37ème saison à l’ancienne abbatiale bénédictine avec l’ensemble Molto Vivo. Tout simplement époustouflant.

     

    Molto Vivo_03.07.11 042.jpgLe Amis de Saint-Maur ont été bien inspirés en invitant le trio romarimontain Molto Vivo à venir se produire sous les voûtes millénaires de l’abbatiale. Nelly Matchabeli, violoniste, Natalia Hurava, pianiste, et Pilip Hurau, ont indéniablement conquis le public par leur interprétation d’un programme incroyablement éclectique.

     

    Dans un silence à la fois respectueux et empreint d’une sorte de fascination, les mélomanes sont tombés sous le charme de notre trio venu de l’Est, puisque Nelly est originaire de Géorgie, Natalia et Pilip de Biélorussie.

     

    Dès l’ouverture de ce concert vespéral, la Chaconne de Lully donnait le ton de cette première partie consacrée au baroque français, mais aussi à la musique de compositeurs russe et tchèque du XIXe siècle, avec un Nocturne de Glinka et une sonatine pour violon et piano de Dvorak.

     

    lorraine,vosges,bleurville,abbaye saint maur,concert,molto vivoLa seconde partie, résolument enjouée et d’une grande fraîcheur musicale, a fait redécouvrir des compositeurs allemands du XIXe siècle et, en particulier, Brahms avec trois danses hongroises pour violon et piano, et Mandelssohn avec un Chant d’automne. Poursuivant notre voyage musical, la pianiste Natalia Hurava, dialoguant dans une grande complicité alternativement avec la violoniste et le basson, transporta le public vers des sonorités plus latines avec des œuvres de Villoldo où des réminiscences de tango argentin surgissent des instruments. Surprenant dans le chœur de l’ancienne abbatiale ! Et puis, c’est Astor Piazzola, célèbre bandonéoniste et compositeur argentin, qui s’invite au milieu du public décidemment conquis par l’interprétation et le jeu des instruments de notre trio de charme.

     

    Bref, un concert de belle tenue et de grande qualité donné en faveur de la restauration de l’abbaye. Il est même fort probable que les vieux murs de Saint-Maur entendent encore ces prochaines années cette formation musicale vosgienne talentueuse ; les applaudissements nourris réservés aux musiciens témoignent de la qualité et de la variété des œuvres interprétées. Et du moment de vrai bonheur partagé en cette fin d’après-midi estivale.

     

     

    ·       Prochaine manifestation à Saint-Maur : causerie-diaporama « A la découverte de l’Amérique du Sud » présentée par Michel Hennequin, dimanche 17 juillet à 15h00. Entrée libre.

  • L'Amérique du Sud à l'abbaye Saint-Maur de Bleurville

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  • Bleurville : entre Barrois mouvant et Lorraine, un village à la riche histoire

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  • Bleurville : concert de l'ensemble Molto Vivo le 3 juillet à l'abbaye Saint-Maur

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